Artistes.

S'il y a un duo qui sait prolonger l’été tout au long de l'année, c'est bien Charlotte Fever.

Après avoir attiré l’attention de France Bleu, FIP et Culturebox, le duo composé de Cassandra Hettinger et Alexandre Mielczarek a franchi un cap grâce à la série Emily in Paris où figurent deux de leurs titres. Cette exposition internationale, conjuguée à leur alchimie sur scène et leur présence magnétique, leur permet de conquérir un public toujours plus large, démultipliant au passage leurs streams à l'échelle mondiale.

De leur première tournée en Amérique Centrale aux concerts sold-out à la Maroquinerie (Paris) et à Kesselhaus (Berlin), en passant par l'Asie (Taipei, Tokyo, Séoul), Charlotte Fever séduit aussi bien en France qu’à l’étranger. Dépassant les 3 millions de streams et nommé pour le Prix Benoit Brayer de Nouveau Talent de l'Année 2024, leur premier album Paris Cyclone affirme leur signature sonore unique. Mêlant leurs voix entremêlées aux synthétiseurs analogiques et aux percussions exotiques, leur musique évoque tour à tour les univers de Niagara, Gainsbourg et Sébastien Tellier, tout en restant résolument moderne et sans se défaire de la langoureuse chaleur qui leur colle à la peau.

Actuellement en studio pour finaliser un nouvel EP incandescent qui sortira en 2025, Charlotte Fever n’a pas fini de faire grimper la température.

« Is this all better? » La question, glissée dans leur répertoire comme un manifeste discret, en dit long sur Napkey. Dans le brouhaha musical ambiant, le duo français refuse la résignation et oppose sa vision singulière : une pop électronique et lumineuse qui ose encore rêver, vibrer, surprendre. Une respiration nécessaire, où les synthés oscillent entre nostalgie d’hier et optimisme de demain, portés par une basse groovy qui pulse comme un cœur mis à nu.

Benjamin et Justine composent une musique hybride et magnétique qui leur ressemble : les mélodies entêtantes des Strokes côtoient le groove de Todd Terje et les envolées cosmiques des Daft Punk. De cette généalogie éclectique naît une créature hybride et magnétique, un objet sonore résolument rétro-futuriste qui cultive l'art de l'évasion. Avec Andromeda, leur troisième opus aux millions de streams, le duo a imposé sa signature bien au-delà de l'hexagone. La Boule Noire puis la Maroquinerie, toutes deux complètes, ont confirmé l'évidence : le public est prêt à les suivre dans leur odyssée.

Aujourd'hui, c'est à La Cigale que Napkey pose ses machines. Une escale logique dans une trajectoire qui ne cesse de prendre de l'altitude. Là où certains morcellent, fragmentent, le duo choisit d'unifier : la nostalgie des eighties, la sophistication d'une pop électronique contemporaine et la puissance brute d’un live incandescent se fondent en un seul geste. L'embarquement est imminent, et cette fois-ci, l'horizon semble infini.

En 2022 il sort son premier EP Pensées, en 2023 le second, Super Positions. Lui qui a passé son enfance aux Etats-Unis, a apprit l’anglais avant le français, relève alors un défi qui n’était pas des moindres : chanter en français.

De ses premières démos dans la langue de Shakespeare en passant par le projet éléctro-pop 228k dont il est également la tête pensante, il s’est libéré de ses contraintes. Il revient en 2024 avec pour ambition de se défaire de certains codes du milieu de la musique en sortant un morceau par semaine, chaque vendredi de l’année.

Son projet de 52 titres est ultra groovy avec des sonorités Pop et des textes clivants mais poétiques, mêlant double sens et métaphores. Il a fait une Boule Noire en 2024 et prévoit un nouvel album pour 2025.